Ce texte n’engage que moi. Je vous partage une courte réflexion subjective sur mon expérience.
Cet été, j’ai réalisé une série de 16 programmes courts mettant en vedette des producteurs agricoles du Québec : « On récolte ce qu’on aime ». Avec l’équipe de tournage de la société de production Match Vision, nous nous sommes promenés partout au Québec, de Val-d’Or en Patapédia (Gaspésie), d’Alma à Saint-Éphrem de Beauce. J’ai rencontré 16 familles engagées, qui travaillent fort pour nourrir les Québécois.
J’ai cherché à comprendre leur métier. J’ai été frappée par leur passion, leur engagement et par le travail considérable que les agriculteurs réalisent. Tous se dépassent en temps, en énergie, en créativité et en investissements. Les familles que j’ai rencontrées ont le souci de développer de nouvelles façons d’améliorer la productivité, tout en ayant à coeur le bien-être des animaux et autant que possible l’environnement.
J’ai rencontré une productrice de lait qui traie ses 60 vaches matin et soir, 365 jours par an, sans compter qu’il faut nettoyer très régulièrement l’étable. Elle a de l’aide de sa famille. Malgré tout, il faut le faire. Elle les aime, ses vaches!
J’ai échangé avec un autre agriculteur qui utilise le fumier de ses animaux pour réduire de moitié la quantité de pesticides utilisée dans ses champs.
J’ai été également agréablement surprise de voir que tous s’entourent de conseillers spécialisés pour atteindre leurs objectifs. J’ai été contente de voir qu’il existe au Québec des normes strictes que tous les producteurs sont tenus de suivre et qu’ils sont inspectés. Il est surprenant de voir que pour pouvoir vivre de leur activité, tous travaillent avec un personnel réduit. Ce sont des chefs d’entreprise, et non plus des fermiers au style traditionnel du terme.
Il y a toujours de la place pour améliorer les choses : éliminer les pesticides, prendre soin des animaux et de notre belle planète. Souhaitons qu’ils continuent sur leur lancée. Ils sont sur la bonne voie.
Bonne journée.
Marie-France